(TL;DR) pour les plus pressés, la vidéo F**Book présente au sein de l’article de Télérama résume assez bien l’esprit général et c’est elle qui m’a donné envie de faire ce post. Attention, pour l’apprécier pleinement, bien lire les sous-titres (en anglais) que les gens mettent à leurs photos.

Pour les autres, bah, tout est dit dans l’article (allez, on y va).

Ce n’est pas vraiment les propos sur les « instagramers » influents qui m’intéressent ici ; ils font un job rémunérés, certes pas forcément annoncé comme tel, mais on peut se douter que c’est le cas. Non, ce qui m’interpelle c’est plutôt l’effet qu’Instagram (mais comme la présence d’une caméra à la génération précédente) produit sur le comportement et l’image qu’un utilisateur veut donner de sa personne à un public. Ce qui est intéressant, ce n’est pas tant qu’il veuille l’embellir (tout le monde a tendance à vouloir le faire) mais jusqu’à quel point il est prêt à travestir la réalité. C’est une chose d’écarter l’objet incongru qui, s’il reste, va légèrement dégrader l’esthétique de la photo, c’en est une autre de complètement transfigurer la réalité.

Je vous laisse là dessus.

(Idée de post issue de la lecture d’un post de Tristant Nitot)