La soirée était annoncée comme interdite aux mineurs, même accompagnés ! Séduit et intrigué par une si belle introduction, et la belle affiche pleine de promesse, je me rendis prestement au concert de Vitalic à Stéréolux la semaine dernière.

Une très belle scénographie avait été mise en place par l’équipe de All Access Design qui accompagne également Polo&Pan, Camille ou Peacock Society.

Bon, j’ai bien aimé mais pas autant que ce à quoi je m’attendais. J’ai trouvé que l’intérêt du concert résidait essentiellement dans l’accompagnement visuel. La partie sonore était bien (je n’étais pas là par hasard) mais assez attendue avec des nappes et des vagues successives de beat construits dans le seul but de faire bouger la foule. Du Coca-Cola pour les oreilles. Bon, c’est bon le Coca hein, je dis pas, mais je m’attendais à un truc plus sophistiqué.

Non, cequejevois, la vraie et bonne surprise a été le groupe qui se produisait avant Vitalic : j’ai nommé MAESTRO. Ils m’ont pris par surprise et ont supplanté de loin la tête d’affiche à mon avis. Pourtant, j’avais été prévenu par quelqu’un qui les avait vus la veille que c’était « terrible ». Perso, je dirais que CA TABASSE.

Du coup, en revenant chez moi, je regarde un peu d’où ils sortent et relis la présentation du groupe faite sur le site de Stéréolux.

Derrière Maestro, se cachent Mark Kerr, Ecossais et batteur pour Discodeine ou Bot’Ox, et Frédéric Soulard, Français producteur (entre autres de Poni Hoax).

Mais c’est bien sûr ! Discodeine et son Synchronize que j’ai écouté jusqu’à me faire saigner les oreilles, Poni Hoax que l’on ne présente plus et mon chouchou Bot’Ox (Cosmo Vitelli & Julien Briffaz) qui m’a rappelé ma jeunesse passée à la première Favela Chic (rue Oberkampf) de Paris avec son titre « blue Steel« .

Bon, je reviens à Maestro. Je regarde le clip proposé (ci-dessous) et que vois-je à la dix-neuvième seconde, à la droite de l’écran ???

Le visage enfantin (et trompeur) d’Etienne Jaumet, l’un des membres de Zombie Zombie dont j’avais déjà parlé lors de mon épopée au feu festival Heart of glass/ heart of gold. Je ne reconnais aucun autre visage mais devine qu’il y a du name-dropping.

Tout cela était donc très logique et ne pouvait appeler que du grand bon son de bitch (prononcez bi-atche). Contrairement à ce que suggère le clip, Maestro s’est donné à fond sur la scène et cela a sauvé ma soirée.