Bonjour, bonsoir,

Je ne suis plus très assidu dans l’écriture de mes billets. Je le regrette mais en même temps j’ai du temps pour d’autres choses. Pourtant j’ai plein d’idées, je vois plein de choses. Mais voilà ; je ne suis pas toujours chaud pour me mettre à les raconter sur ce blog car je voudrais y mettre les formes et tout détailler pour susciter l’intérêt et cela me demande des heures. C’est l’histoire de ma vie ça.

Alors voilà, j’ai décidé de ne pas trop y perdre mettre de temps tout en essayant quand même de vous montrez ce que je vois. Le style, la profondeur, la fréquence et la longueur des articles s’en ressentiront certainement mais bah que voulez-vous, faut faire des choix.

Je commence par le réveillon de Noël. Cette année, et pour la première fois je crois, j’étais disponible le 24 au soir. Avec madame, on a décidé de passer notre soirée à s’occuper des autres, ceux qui n’ont pas grand chose.

Et hop, ni une ni deux, mais plutôt trois ou quatre (car il faut savoir où s’adresser, aller à des réunions d’informations et parfois s’entendre dire que « on  n’a besoin de personne mais merci quand même »), je me suis retrouvé à la paroisse derrière chez moi pour le repas de Noël des petits frères des pauvres.

Les petits frères des pauvres c’est une association plutôt axée vers les personnes isolées et âgées. On avait le choix entre apporter des cadeaux à des personnes qui ne peuvent pas sortir de chez elles ou apporter un cadeau à une personne et passer la soirée avec elle ou participer à un dîner collectif. On a choisi la dernière proposition.

Et bien, c’était super. Ma plus grande surprise a été la diversité des personnes présentes. Des sdf pur souche, des vieilles dames contentes qu’on leur prête de l’attention, un ancien avocat international (enfin c’est ce qu’il dit), une illuminée brésilienne du XVIème, un magicien, des musiciens, plusieurs prêtres (dont deux beaux gosses docteurs en théologie), un ivrogne, des chrétiens pratiquants branche dure et une responsable d’association de thérapie par le rire. Parmi ceux-là, certains sont bénévoles mais ce ne sont parfois pas ceux que l’on croit.

De la bonne humeur et du partage donc. C’était tout bon.