Du 30 novembre 2016 au 24 avril 2017 se tient une exposition sur l’oeuvre de Cy Twombly au centre Pompidou.
Je m’y suis récemment rendu en famille, sur les conseils de ma soeur qui a adoré.
Le parcours est chronologique et présente en cent quarante peintures, sculptures, dessins et photographies, trois cycles composant la totalité de l’oeuvre de l’artiste.
Je ne suis pas fan des débuts mais ai aimé ses dernières peintures colorées et immenses. Plus on avançait dans l’exposition, plus les couleurs apparaissaient, nombreuses et intenses.
Et surtout, toutes les toiles sont superbement mises en valeur par l’immense espace qui leur est consacré et leur agencement parmi celui-ci.
Enfin, j’ai rencontré par hasard lors de cette exposition des personnes de ma connaissance que j’ai eu plaisir à revoir.
Une exposition que j’ai trouvée belle mais qui ne m’a pas autant ému que je l’aurais souhaité.
Je vous laisse avec quelqu’un qui en parlera beaucoup mieux que moi :
moi, elle m’a bouleversée cette exposition ! la plus intense que j’ai vue depuis ce début d’année.
La rétrospective est effectivement impressionnante ! Il y a un crescendo au niveau des couleurs et des formats oui, cela finit par être spectaculaire. Pourtant la simplicité des moyens et des signes est flagrante. J’ai écrit un petit texte il y a quelques temps sur Twombly à l’occasion d’une expo à la Galerie Kirsten Greve à Paris. J’y développe rapidement une interprétation de son travail : ce que je perçois, c’est un nouveau rapport à l’archaïsme. Un geste qui emprunte à la pensée traditionnelle pour renouveler un rapport à la représentation. C’est aussi un défi au moment sémiologique des années 60/70.
Mon lien ici : https://parallaxee.wordpress.com/2016/11/29/cy-twombly-larchaisme-devant-soi/