Je reviens souvent à Paris. Que ce soit pour voir la famille, retrouver mes amis, déjeuner dans des restaurants à la mode ou visiter des expos ; j’aime bien le petit coup d’accélérateur que me donne cette ville.
Buffet : le restaurant
C’est mon ami Moots, à qui j’ai demandé ses bonnes adresses de restaurant lorsque je l’ai vu, qui m’a indiqué quelques bonnes tables.
Le restaurant Buffet est l’une d’entre elles.
Un petit tour sur Le Fooding où j’aime toujours me renseigner concernant les bons endroits où ripailler et hop, m’y voilà un midi.
Le coin ne m’est pas inconnu puisque j’habitais la rue d’à côté et que le passage de la main d’or est, de longue date, un bon endroit pour manger (et faire la fête de la musique).
Au menu me concernant :
Oeuf mollet, poivrons et croutons accompagnés d’un verre de vin naturel (cépage Macabeu qui va bien avec le côté poivré du plat)
Agneau maïs figue
Brillat savarin avec un vin blanc autrichien, très droit
Ce que j’aime dans ce restaurant c’est, outre le lieu et le cadre qui me rappellent des souvenirs, le côté simple et la technique impeccable du chef pour un prix hyper raisonnable (Entrée Plat Dessert pour 19 euros). On sent l’attention particulière apportée au service. Un regard un peu trop long porté à un serveur et il vient immédiatement vous demandé si tout va bien. Et aussi : le « je peux vous parler ? » adressé aux cuisiniers par le propriétaire à travers le passe-plat indiquant le respect apporté à ces personnes pour ne pas les déranger pendant leurs ouvrages.
J’aime moins la clientèle très bobos trentenaires avec barbes taillées à la perfection, les discussions sur l’immobilier à Arcachon, les montres hyper grosses et le temps passé sur leur portable alors qu’ils mangent l’un en face de l’autre. J’aime pas non plus l’email marketing envoyé après le repas pour inciter à donner son avis en ligne et à « partager sur les réseaux sociaux ».
Mais au final, ce fût quand même un très bon moment.
Marche pour le climat
Content de voir et de participer à cette marche qui a rassemblé pas mal de monde suite à la décision de Nicolas Hulot de quitter le gouvernement.
Le boot café
Un petit café de grande qualité (le café) avec de la musique de grande qualité aussi (il passait du Nick Drake entre autre) et enfin tenu par des gens très sympathiques : c’est le boot café que je retrouve presque à chaque fois que je dors chez ma mère qui habite pas loin.
Double dragon
Restaurant asiatique rue saint Maur. Assez bon, simple. Le fooding vous dit tout. Nous y sommes allé avec ma sœur et sa fille et elles ont trouvé les plats trop piquants. Moi j’ai bien aimé.
Le consulat
Le consulat est l’un de ces lieux plus ou moins éphémères qui existent dans Paris et qui accueillent artistes, conférenciers et chefs cuisiniers. Je m’y suis rendu mais ai trouvé les lieux en plein travaux, ce qui n’avait pas encore été annoncé sur leur site. Du coup, une gentille personne m’a invité à ne pas rester sur place (comme ils disent) et je n’ai pas pu profiter du lieu que m’avais conseillé d’aller voir mon ami Emilien. J’y retournerai donc.
Le consulat, ça ressemble aux grands voisins dans l’esprit pour celleux qui connaissent, sauf que c’est couvert.
Cela doit aussi ressembler à La Colonie lancée par l’artiste et ancien voisin de pallier Kader Attia , dont je suis allé voir l’exposition au Mac Val. La colonie, sur ma liste d’un prochain week-end parisien.
L’avant comptoir
Ah mon Dieu ces tapas accompagnés de vins natures, mais quelle folie !!
L’avant comptoir , ce sont deux bistrots collés l’un à l’autre mais qui ne communiquent que par la rue au croisement d’Odéon. Il y a la terre et la mer. Ce soir là, conseillé par le très gazouillant Elliot Lepers, je me suis rendu sur terre.
Les clients ne se connaissant pas parlent entre eux car il faut bien se passer l’énorme motte de beurre pour étaler sur ses tartines et quand le dessert tant attendu arrive, on se fraye un chemin au comptoir et dans la conversation des autres qui en profitent pour vous faire goûter leur vin qu’ils trouvent eux aussi excellent.
Le barman se rend régulièrement à la dive bouteille pour se fournir et ne rechigne pas à fumer sa clope avec vous sur le trottoir quand bien même c’est sa pause.
Les prix montent assez vite en revanche, les tapas ça fait souvent ça. Odéon aussi ça fait ça.
Mention spéciale aux menus qui sont accrochés au plafond (voir la photo) et qu’il faut donc lire pour choisir et commander. C’est bien pensé.
Allez, bisous. C’est tout pour cette fois-ci.