Ce que je vois aujourd’hui dans la rue :
Visiblement, soit la nuit a été rude soit une petite sieste réparatrice de quelques minutes a été possible.
Moi, je fais plutôt partie de la deuxième catégorie ; j’adore les petites siestes de quelques minutes, genre 15-20 mn (si si) quand le besoin s’en fait ressentir. Elles me suffisent souvent à ne pas continuer un après-midi avec une vague irritabilité.
J’ai souvent fait des siestes sur des bancs, dans des parcs publics, à l’heure du déjeuner, avant de reprendre le travail. J’ai exceptionnellement dû m’isoler quelques instants dans des toilettes au bureau pour ne pas risquer de m’assoupir à mon poste de travail. Dans ce dernier cas, le triple café serré ne m’était d’aucun secours.
Mon meilleur souvenir est une sieste dans les jardins du Taj Mahal (Agra, Inde), avant de reprendre la visite. Là bas, on trouve plein de gens s’assoupissant un peu partout (et pas seulement parce qu’ils n’ont pas de logement).
Je suis étonné qu’il n’y ait pas plus de gens qui pratiquent la micro sieste. Disons plutôt que c’est une attitude tellement mal vue que personne ne s’en réclame.
Pourtant j’ai lu des articles (je ne retrouve pas les liens, malheureusement) relatant des études scientifiques tendant à prouver qu’au niveau productivité, il valait mieux se remettre au travail après vingt minute d’inactivité siestée et assumée plutôt que d’espérer être efficace en négligeant cette pause et en luttant pieds à pieds tout un après-midi contre la fatigue.
Le monsieur sur la photo du dessus a l’air d’assumer totalement. On voit bien, parfois, à l’heure du déjeuner, des ouvriers écouter Europe 1 tout en mangeant leur sandwiches dans leur kangoo blanche taguée. On n’y trouve rien à redire à ça. Alors pourquoi réprouver une petite sieste dans les mêmes conditions ?