Je m’intéresse beaucoup en ce moment à la valeur travail et au travail.
D’une part de par ma situation personnelle, dans laquelle j’essaye de m’interroger sur ce qu’est le travail pour moi, ce qu’il doit m’apporter et comment me réaliser pleinement en le considérant non pas comme un labeur et des contraintes mais comme source d’épanouissement. Accessoirement comment me motiver pour en chercher un. Un livre m’aide beaucoup en l’occurrence : « trouver sa place au travail » de Juliette Allais et Didier Goutman.
Et d’autre part sur le rôle du travail dans la société et éventuellement sur sa re-définition via le revenu de base. J’ai beaucoup apprécié le visionnage de deux conférences du mouvement Utopia dont je suis les flux RSS : Le droit au métier (au sens de projet de vie) conduit-il à repenser la politique des temps de la vie ? avec Patrick Viveret et Faut-il fixer des limites à la propriété ? avec Bernard Friot. Je préfère la deuxième (des limites à la propriété). Ce que je vois en tout cas ce sont des gens qui réfléchissent à un autre modèle de société et juste pouvoir le faire est stimulant intellectuellement. En plus, dans la même journée, j’ai vu le film « tous au Larzac« . j’étais donc chaud bouillant.
Je vous préviens tout de suite, c’est assez ardu et il faut avoir du temps devant soi. Cela m’a passionné en ces temps de mobilisation démocratique.
J’espère que cela vous fera la même chose.
En complément, Arrêt sur images vient de faire une émission sur la situation économique que je trouve très bonne. Le site http://www.arretsurimages.net fonctionne par abonnement, mais je peux rendre visible la video pour qui est intéressé. Je ne ratais aucune diffusion lorsque l’équipe diffusait sur France 5, mais éclairer les coulisses de la fameuse sphère politico-médiatique faisait tâche.
Extraits
« on a des habitudes, des réflexes, de systèmes sociaux concus dans une perspective de croissance forte. Or, le taux de croissance n’arrête pas de diminuer « .
François Ruffin, fondateur du journal alternatif FakirPresse développe une idée pour résoudre la crise. Après la Révolution française, on a confisqué les biens du clergé; il faudrait donc confisquer les biens des clergés d’aujourd’hui: ceux des grands patrons par exemple.
« C’est drôle tous ces gens qui appellent la croissance, moi je serais pour faire un pacte pour le soleil au mois d’août »
D’une manière ou d’une autre, « les pays feront défaut sur leurs dettes respectives », assure Delamarche. « Est-ce que c’est si grave? », demande Daniel. ‘Il y un après-défaut »… » « Je ne dis pas que c’est la fin du monde, mais il va falloir en subir les conséquences: appauvrissement généralisé, dépression, voire récession »
Cool, non ?
Moi, je suis toujours intéressé par ce genre de vidéo.