J’ai assisté ce soir au concert de Nadeah (prononcez Nadiia) dans le cadre des Rendez-vous de la Lune à l’église saint Eustache, à Paris.
Le cadre, comme d’habitude, est coquet et intimiste mais une cinquantaine de personnes ont quand même pu assister à la représentation . Du coup, pour les gens qui, comme moi, pensaient prendre leur place sur place, il a fallu attendre dans le froid et l’incertitude.
Ce que je vois : Je n’ai dû mon entrée qu’à la générosité de quelqu’un qui travaille à l’organisation du concert, à qui je n’ai parlé qu’une seule fois auparavant et qui m’a mise sur sa liste d’invités alors qu’une relation de longue date, travaillant au même endroit (et ayant donc les mêmes privilèges), n’a pas hésité à me laisser attendre sur le trottoir malgré ma sollicitation explicite. C’est étrange les gens quand même.
Le concert en lui-même était moyen. Nadeah a certes une belle voie et du bagou mais il a manqué quelque chose à mon sens à ce concert. A trop vouloir en faire, on oublie l’essentiel : l’émotion. La salle était de plus remplie de fans familiaux et amicaux entièrement acquis à la cause de la belle, ce qui mettait de l’ambiance mais dénaturait la relation avec le public et forçait la sincérité du moment.
Ce que je vois aussi : des gens qui ne voyaient le concert presque qu’à travers leur portable, occupés qu’ils étaient à filmer ou photographier l’artiste plutôt qu’en profiter en vrai. A ma charge : j’ai moi aussi pris des photos.
J’aime toujours ces concerts et adore le cadre. La dernière fois que j’y suis allé, c’était pour voir Fred Nevchehirlian, que j’ai beaucoup aimé.