Mo’Fo’12 c’est le nom d’un festival de musique qui à lieu à Mains d’Oeuvres (Saint-Ouen) chaque année.
Nous y sommes allés le week-end dernier avec madame et on a bien kiffé. On a juste assisté à la session du dimanche qui était déjà bien remplie. Des concerts qui commencent à partir de 17h30 le dimanche pour se terminer vers 22-23h c’est parfait pour se remplir les oreilles sans pour autant se coucher tard ou louper les courses du samedi. On peut même faire des petites siestes tranquille avant. Bref, c’est un jour et des horaires qui nous conviennent bien.
Je ne vais pas tout vous commenter, d’autres le font déjà par ailleurs. Je voulais juste vous parler de ce que je vois et ce que j’aime :
Tout d’abord, un immense coup de coeur pour Tender Forever que j’écoutais pour la première fois. Mélanie Valera qui chante seule sur scène (en tout cas ce soir là) m’a enthousiasmé par l’énergie, la vérité et l’émotion qu’elle met dans ses chansons. Sur scène, elle les a accompagnées de pas mal d’improvisations aussi et je trouve qu’elle pourrait en garder un petit peu. Cette fille vit sa musique. Je ne sais pas comment le décrire autrement. C’est très émouvant à voir de mon point de vue.
Parmi les choses qu’elle a apportées avec elle ce soir-là : une double hernie discale (qui ne l’a pas empêché de danser), ce film youtube projeté sur l’écran géant et qu’elle présentait comme de la drogue numérique, des manettes de wii qui commandaient de la musique et beaucoup de head banging.
Mon petit coup de gueule : certaines personnes du public se sont permises à un moment de crier à l’artiste qu’elle n’avait que 40 mn de disponible, sous-entendu vas-y envoie la sauce au lieu de parler et de nous montrer des films. Je trouve ce comportement vraiment désolant et peu respectueux. Le groupe, le chanteur, la chanteuse, peu importe ; la personne qu’on est venue voir a 40 mn à elle qu’elle veut nous faire partager. Je pense qu’elle y met ce qu’elle veut dans ses 40 mn et tant pis si cela ne plaît pas à tout le monde. Les gens peuvent partir sans gâcher le plaisir des autres. Cela dénote d’un travers consumériste (la musique uniquement, maintenant) au détriment d’une véritable curiosité pourtant attendue dans ce genre de lieu.
Une autre bonne découverte : Matt Eliott qui mélange subtilement plusieurs tonalités de sa voix sur un séquenceur. Une très bonne maîtrise de la boucle et des mélodies. J’ai beaucoup aimé aussi.
J’ai aimé mais sans plus don Nino avec la participation d’un membre de MOGWAÏ.
Je n’ai pas su apprécier Sleep party people, peut-être à cause de l’acoustique du lieu qui desservait le groupe.
Prochain festival sur ma liste : les femmes s’en mêlent. Miam.