OULIPO, n.m. ♦ Ouvroir de littérature potentielle fondé en 1960 par François Le Lionnais et Raymond Queneau ♦ Dérivés oulipien, oulipienne : rats qui construisent eux-mêmes le labyrinthe dont ils se proposent de sortir.
Grosso modo, il s’agit d’une association littéraire qui se propose de faire de la littérature sous contraintes. Une définition plus complète ainsi que des références sont données sur Wikipédia.
Bref, ce que je vois aujourd’hui est l’une de leur réunion mensuelle. Je suis allé dans le grand auditorium de la bibliothèque François Mitterrand (BNF), invité et accompagné par mon amie Suzanne.
Une dizaine de personnes, presque toujours les mêmes, membres de l’OULIPO, se réunissent sur l’estrade et lisent des textes qu’ils ont écrit pour l’occasion, avec la contrainte ou le thème déterminé à l’avance. Le thème de ce jour était « péchés ».
Je pensais que cela allait être un peu pédant mais la connivence entre les lecteurs, l’originalité de leurs textes et la bonne humeur générale (sur scène comme parmi le public) m’ont fait passer une très bonne soirée. Bien sûr, malgré l’envie de « surmonter les ordinaires discriminations culturelles en associant les publics les plus divers à ces pratiques
» (Zazie mode d’emploi), le public n’est pas celui d’un skyblog mais plutôt celui qui écoute « des papous dans la tête » de France Culture. Mais cela fait vraiment du bien de ne pas écouter de la merde de temps à autres.