Fin Novembre 2015, je déjeunais avec une amie qui travaille au Théâtre de la Bastille. Je ne suis pas très théâtre d’habitude – plutôt danse – mais je dois avouer que j’aime bien celui de la Bastille dont je découvre la programmation dans le cadre du festival d’Automne de cette année.
Elle propose de m’inviter le soir même à voir un spectacle auquel elle ne pourra assister mais qu’elle me recommande.
Je suis libre (très libre) et accepte car adore ce genre d’opportunité. Et voilà donc que je découvre Pieter Ampe dans son solo intitulé « So you can feel » !
Toujours difficile de décrire un spectacle, le mieux est certainement de lire l’article du Monde sur le sujet ou celui du spectacle. Quant à moi, j’ai beaucoup aimé ce qu’il a donné à voir. Un peu d’humour et une mise à nu totale, au sens propre comme au figuré, de son envie d’explorer la frontière entre le corps, l’identité et la sexualité.
J’ai lu des critiques qui expliquaient qu’il se perdait dans la deuxième partie du spectacle lorsqu’il se peignait en blanc de la tête au pieds. Moi c’est au contraire celle que j’ai préférée car il ressortait une belle tristesse justement (et la musique de Nina Simone aidait grandement) de cette volonté de gommer toute trace de son corps.
Une belle soirée improvisée.